vendredi 13 janvier 2012

Hommage à Gilles Jacquier

Source du photo: page facebook de Gilles
Mercredi 10 janvier j'ai appris le triste nouvelle que Gilles Jacquier mon ami et grande reporteur à France 2 était tué à Homs en Syrie. Je suis sans voix devant cette nouvelle. Je n'arrive toujours pas à y croire. Je ne vais pas vous parler de Gilles Jacquier le journaliste, que beaucoup d'entre vous connaisse à travers ces reportages pour France 2 et le magazine Envoyé Spécial. Je vais vous parler de mon ami.

Le 27 avril 1994 c'est une date très importante pour moi et pour beaucoup de sud africains. C'était les premiers  élections démocratique en Afrique du Sud et aussi le jour que j'ai rencontré Gilles. En acceptant ce jour là de rencontrer des journalistes de France 3, à l'époque il travaillait pour France 3, je ne savais pas en encore que j'allais faire un rencontre qui allait me marquer et que j'allais faire un ami pour la vie. Je n'oublierais jamais le premier fois que je l'ai vu ... son sourire, son regard. On a fait un interview avec son collègue Luc Lagan-Bouchet, Gilles était derrière le camera, on a visité des stations de vote dans les townships, passer des heures à discuter  ensemble et puis le lendemain il est reparti en France. Puis en Mai 1995 j'ai eu le plaisir de le retrouver. Il est venu en Afrique du Sud  avec une autre journaliste, Jean-Philippe, pour réaliser des sujets autour du Coup de Monde de Rugby. A cette occasion j'ai eu le plaisir de leur servir de guide et d'interprète, et de leur aider à réaliser quelques sujets.

Le premier fois que j'ai pris l'avion c'était pour le retrouver à Johanessbourg en Afrique du Sud. Je me souviens encore que ma mère ne voulait pas que je prenne l'avion. Elle avait peur des avions et elle été persaudé que l'avion allait tombé du ciel. Aussi le premier fois que j'ai du courir pour ma vie pour éviter des coup de feu c'était avec Gilles. Sacré Gilles, une expérience dont j'ai bien pu me passer mais je ne risqué pas grand chose, j'étais avec lui.

Puis en 1999, on s'est retrouvé à Paris quand je suis venu en France pour continuer mes études. Le premier personne que j'ai vu en arrivant c'était lui. Je n'ai jamais été aussi heureuse de voir quelqu'un. Il m"a fait découvrir Paris et son univers à France Télévision, ses amis, sa famille et son village, Bernex, où il a grandi. Tous les endroits et gens dont il m'a si souvent parlé lors de nos divers correspondances pendant que j'étais encore en Afrique du Sud. 

Il y a des moments où s'est vu très souvent et d'autres où on s'est vu un peu moins souvent mais à chaque fois qu'on s'est vu, c'était comme si on s'est quitté la veille. C'était un vrai ami, un ami de coeur.

Au revoir mon Gillou. J'aurais toujours un pensé pour toi.

Courage à son père, sa soeur Valérie, sa femme Caroline, ses filles et à Léonard, le fils de Carolie.

Quelques liens vidéos:

2 commentaires:

  1. Cet hommage est d'autant plus touchant que l'on sent vraiment ce qu'était son métier et quel homme de coeur et de rencontres était Gilles.
    Ce post donne beaucoup de force à une nouvelle qui est malheureusement devenu banale et quotidienne en Syrie.
    Grâce à toi, j'ai une pensée émue pour sa famille et tous ceux qui l'aimaient.
    Est-ce que je peux partager ton article sur facebook ?
    Merci.

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